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Dernière mise à jour MARS 2025

Les chiffons en microfibre sont-ils le meilleur choix pour votre routine de nettoyage?

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Les chiffons en microfibre réutilisables ne sont peut-être pas aussi hygiéniques qu’on le pense généralement. Trois études de cas indépendantes mettent en évidence les risques de contamination croisée et l’efficacité relative de la désinfection, en les comparant aux performances des chiffons jetables pour garantir la propreté.

Dans cet article, nous examinerons plusieurs aspects clés :

Dans leur quête de propreté et d’hygiène, nombreux sont ceux qui ont adopté les chiffons en microfibre réutilisables comme solution de nettoyage privilégiée. Appréciés pour leur faible peluchage, leur grande capacité d’absorption et leur légèreté, ces chiffons semblent parfaitement adaptés aux besoins quotidiens. Fabriqués à partir d’un mélange de polyester et de nylon, les chiffons en microfibre promettent durabilité et efficacité, à condition qu’ils soient lavés de manière particulière pour maintenir leur durée de vie et garantir l’hygiène du produit.1

Cependant, une analyse approfondie du nettoyage et de l’assainissement remet en cause leur véritable efficacité pour désinfecter les surfaces. Ils pourraient ne pas être aussi hygiéniques qu’on le suppose et ne pas assurer une désinfection optimale des surfaces.

Cet article s’appuie sur trois études de cas qui remettent en question les idées reçues sur les chiffons en microfibre et démontrent pourquoi ils pourraient ne pas être le choix idéal pour maintenir un environnement propre. Découvrez les inconvénients cachés du lavage des microfibres ainsi que des substituts plus fiables pour assurer un cadre plus sûr et plus sain.

Le lavage comporte de nombreuses sources d’erreur

Un lavage rigoureux est indispensable pour éliminer tous les microbes et éviter la contamination croisée des serviettes et chiffons réutilisables. Un nettoyage efficace repose généralement sur l’utilisation d’une eau à pH élevé pour détacher la saleté et la graisse, tandis que l’eau de Javel est fréquemment employée pour ses propriétés antimicrobiennes et son effet sur le pH de l’eau.

Toutefois, pour préserver la qualité des microfibres, leur lavage doit s’effectuer avec un pH inférieur à 11.2

Obtenir une température élevée, essentielle pour un lavage efficace, peut s’avérer difficile avec les équipements de blanchisserie en interne, ce qui risque aussi d’altérer les propriétés de la microfibre.

Pour éviter toute contamination par des fibres de coton, la microfibre doit être lavée séparément des textiles en lin ou en coton2. Il est également recommandé de ne remplir les machines à laver qu’à 80 % de leur capacité. Si elles sont trop remplies ou insuffisamment chargées, l’agitation peut compromettre l’élimination efficace des salissures et des graisses, ainsi que le traitement adéquat des matériaux en présence de produits de nettoyage comme l’eau de Javel3 .

De plus, les chariots destinés au transport des chiffons en microfibre propres doivent être désinfectés avant chaque utilisation afin de respecter les normes d’hygiène.4

Les limites de la microfibre comme outil de nettoyage

Il est essentiel de bien appréhender les atouts et les limites de la microfibre en tant qu’outil de nettoyage pour garantir des normes d’hygiène rigoureuses. Si la microfibre excelle dans l’élimination physique des microbes sur les surfaces, elle ne peut toutefois pas les détruire sans l’usage de produits chimiques germicides.5

Des études montrent que certaines microfibres peuvent, de manière involontaire, réduire l’efficacité de certains agents germicides, notamment les composés d’ammonium quaternaire. L’efficacité de ces composés peut chuter jusqu’à 74 %, avec une diminution de 21 % en seulement cinq minutes.6

De plus, la microfibre est incompatible avec les produits chimiques à pH élevé comme l’eau de Javel, ce qui complique son intégration aux protocoles de désinfection.2

Ces éléments sont particulièrement importants dans des environnements comme les hôpitaux, les écoles ou les lieux à forte affluence comme les aéroports, où des normes strictes de propreté sont requises. Si la microfibre permet d’éliminer efficacement les contaminants de surface, son incapacité à assurer seule une désinfection souligne la nécessité d’utiliser des méthodes de désinfection adaptées.

Les dangers environnementaux liés à l’utilisation des microfibres

target="_blank">Les préoccupations liées aux microplastiques dans nos lacs, rivières et océans prennent de l’ampleur. Le lavage des textiles synthétiques, y compris la microfibre, constitue la principale source de pollution, représentant jusqu’à 90 % des microplastiques présents dans les milieux aquatiques.

Les cycles de lavage peuvent libérer des microfibres dans les systèmes d’eau, tandis que le séchage en machine peut contribuer à la pollution atmosphérique.7

Mettre l’hygiène à l’épreuve : à quel point la microfibre lavée est-elle propre?ber?

Un district scolaire du sud-ouest des États-Unis, qui utilise la microfibre pour le nettoyage de ses établissements, a posé une question cruciale à Kimberly-Clark Professional : la charge microbienne persiste-t-elle après le lavage des microfibres?

Accelerated Analytical Laboratories, un laboratoire tiers indépendant, a mené plusieurs études approfondies pour apporter des réponses concluantes.

Voici les résultats de chaque test :


Étude nº 1

L’étude initiale visait à valider une méthode de récupération des micro-organismes présents sur les microfibres neuves et inutilisées du client, afin que les tests ultérieurs sur les échantillons réels suivent une méthodologie rigoureuse.

RÉSULTATS :

  • Les premières tentatives de validation de la méthode d’étude ont été compliquées par la microfibre nouvelle ou inutilisée envoyée directement par le client ayant un niveau de charge microbienne extrêmement élevé hors de l’emballage. Les résultats des plaques étaient « TNTC » (colonies trop nombreuses pour être comptées) pour les bactéries et les moisissures.
  • Le laboratoire a stérilisé les échantillons avant de les traiter avec des quantités connues de bactéries et de moisissures pour des études d’extraction.
  • La méthode validée pour l’extraction des microbes pourrait être utilisée dans des études ultérieures avec le même tissu en microfibre.

Étude nº 2

Une fois la méthodologie validée, une deuxième étude a été effectuée pour tester les chiffons en microfibre lavés et non lavés.

RÉSULTATS :

  • Le laboratoire a constitué des échantillons « composites » testés en trois exemplaires afin d’obtenir un aperçu des charges biologiques moyennes des échantillons envoyés par le client.
  • Les tests effectués sur des échantillons usagés et non lavés ont montré des niveaux de charge microbienne « trop nombreux pour être comptés » sur les plaques de bactéries et de moisissures.
  • Les tests effectués sur des échantillons usagés et lavés ont également montré des niveaux de charge microbienne « trop nombreux pour être comptés » sur les plaques de bactéries et de moisissures.
  • L’identification microbienne des morphologies dominantes sur les plaques bactériennes des échantillons lavés a confirmé la présence d’Acinetobacter baumannii sur deux échantillons composites et d’Acinetobacter pittii sur le troisième. Bacillus cereus a également été retrouvé sur l’un des échantillons lavés.


Étude nº 3

Un test complémentaire a été mené pour évaluer la charge microbienne de deux solutions jetables de Kimberly-Clark Professional, les chiffons WypAll® WetTask et les chiffons multi-usages WypAll® X60, afin de les comparer aux microfibres lavées.

RÉSULTATS :

  • Le laboratoire a constitué des échantillons « composites » testés en trois exemplaires afin d’évaluer la charge biologique moyenne des produits WypAll® X60 et WypAll® WetTask. Ces échantillons ont été achetés auprès d’un distributeur en ligne commun et expédiés directement au laboratoire sans traitement par Kimberly-Clark Professional pendant le processus d’achat ou d’expédition.
  • Les chiffons WypAll® X60 (34790) présentaient une charge microbienne aérobie totale moyenne de 5,22 UFC/g*.
  • Les chiffons WypAll® WetTask (06411) affichaient une charge microbienne aérobie totale moyenne de 1,86 UFC/g*.

Les chiffons à usage unique se classent en tête en matière d’hygiène

Les résultats de ces études de cas démontrent clairement que les pratiques actuelles de lavage des microfibres entraînent un risque élevé de contamination croisée.

Malgré les tentatives de désinfection, les chiffons en microfibres ont systématiquement révélé des niveaux de charge microbienne « trop nombreux pour être comptés » à toutes les phases des tests : neufs et inutilisés, utilisés sans lavage, puis utilisés et lavés.

Les agents pathogènes : un sujet de préoccupation
La présence d’agents pathogènes associés aux infections nosocomiales dans un environnement scolaire constitue un enjeu majeur. Bacillus cereus peut causer des affections gastro-intestinales et respiratoires, tandis que les espèces d’Acinetobacter peuvent provoquer des infections du sang, des voies urinaires, des poumons (comme la pneumonie) et d’autres parties du corps. Ces résultats soulignent le risque élevé de contamination croisée, en particulier lorsque le lavage des microfibres est réalisé hors site.

Inconvénients des chiffons en microfibre :

  • Ils présentent un risque de contamination croisée entre les surfaces et les zones
  • Les coûts cachés incluent les frais de blanchisserie, le remplacement, le temps et la main-d’œuvre
  • Ils sont inefficaces pour la désinfection avec des produits chimiques ou l’assainissement

Adopter les chiffons jetables
Choisir des chiffons jetables comme WypAll® X60 et WypAll® WetTask garantit un chiffon toujours propre, sans nécessiter de protocoles de lavage stricts. Ces chiffons sont spécialement conçus pour des tâches précises, offrant une solution de nettoyage hygiénique et performante.

Avantages des chiffons jetables :

  • Propreté, hygiène et efficacité à chaque utilisation
  • Conçus précisément pour des tâches de nettoyage ciblées
  • Proposés dans des formats adaptés aux différents besoins environnementaux

Bien que les chiffons en microfibre aient leurs atouts, pour assurer la propreté dans les environnements hors domicile, les chiffons jetables se démarquent comme la solution la plus fiable et hygiénique de leur catégorie.

Étude de cas : La face cachée des microfibres

Téléchargez la version PDF de l’étude de cas pour obtenir des informations détaillées sur la propreté et la désinfection des microfibres. Conservez-la pour une consultation ultérieure ou partagez-la avec vos collègues.

Télécharger
* Bien que les fabricants définissent leurs propres niveaux de charge microbienne selon leurs réglementations ou directives internes, une limite typique pour un dispositif médical est inférieure ou égale à 150 UFC/g⁸.
1 Differences between microfiber and cotton. (sans date). CleanLink. https://www.cleanlink.com/hs/article/Differences-Between-Microfiber-And-Cotton--20239
2 Cleaning supplies and equipment. (19 mars 2024). Healthcare-Associated Infections (HAIs). https://www.cdc.gov/healthcare-associated-infections/hcp/cleaning-global/supplies-and-equipment.html?CDC_AAref_Val=https://www.cdc.gov/hai/ prevent/resource-limited/supplies-equipment.html; Yarbrough, A. (18 juin 2024). School hotspots to deep clean during summer break. Cleaning & Maintenance Management. https://www.cmmonline.com/articles/whats-your-microfiber-program
3 Tips to laundering microfiber. (sans date). CleanLink. https://www.cleanlink.com/hs/article/Tips-To-Laundering-Microfiber--18209
4 How to properly dry microfiber. (sans date). CleanLink. https://www.cleanlink.com/hs/article/How-To-Properly-Dry-Microfiber--18210#:~:text=After%20the%20wash%20cycle%20is,higher%20%20can%20harm%20the%20product
5 Department of Pesticide Regulation (DPR). (sans date). Green Cleaning, Sanitizing, and Disinfecting: A Toolkit for Early Care and Education Fact Sheet. In Green Cleaning, Sanitizing, and Disinfecting: A Toolkit for Early Care and Education. https://19january2021snapshot.epa.gov/sites/static/files/2013-08/documents/fact_sheet_whats_so_great_about_microfiber.pdf
6 Sullivan, L., Boyce, J. M., Brown, A., & Baker, J. (2015). Quaternary ammonium compounds (QAC) issues encountered in an environmental services (EVS) department. Antimicrobial Resistance and Infection Control, 4(Suppl 1), P42. https://doi.org/10.1186/2047-2994-4-S1-P42; Gerba C. P. (2015). Quaternary ammonium biocides: efficacy in application. Applied and environmental microbiology, 81(2), 464–469. https://doi.org/10.1128/AEM.02633-14; Evaluation of quat | absorption and efficacy of cleaning cloths. (2009). American Journal of Infection Control, 37(5), E23–E24. https://doi.org/10.1016/j.ajic.2009.04.024
7 Gaylarde, C., Baptista-Neto, J. A., & da Fonseca, E. M. (2021). Plastic microfibre pollution: how important is clothes’ laundering?. Heliyon, 7(5), e07105. https://doi.org/10.1016/j.heliyon.2021.e07105
8 Meridian. (31 octobre 2022). Qu’est-ce que la charge microbienne et comment peut-elle être contrôlée? Meridian Medical. https://www.meridian-medical.com/what-is-bioburden-and-how-can-it-be-controlled/